jeudi 22 janvier 2009

L’équipe de basket-ball de Gasa fait des merveilles


L’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation) qui s’est assignée la mission de donner la meilleure formation universitaire qu’il soit à ses étudiants, a mis en place également des équipes sportives en football, basket-ball. Cette dernière, après deux ans d’existence, s’est illustrée de fort belle manière lors des compétitions auxquelles elle a participée.


Alexandre Quenum, Pivot de l'équipe de Basket


Tout est parti de l’invitation des organisateurs de la toute première édition du tournoi de basket-ball des universités privées du Bénin adressée à Monsieur Théophane AYI, Président directeur général (Pdg) de l’Université africaine de technologie et de mangement (Uatm-Gasa Formation) déclare Alexandre Quenum, qui joue en tant que pivot de l’équipe. Alors « saisissant la balle au bond Monsieur AYI n’a pas lésiné sur les moyens pour la mise en place de l’équipe de basket-ball de l’Uatm. » ajouta-t-il. En l’espace de quelques semaines une sélection fut faite avec à la clé le recrutement d’un entraîneur. L’équipe de l’Uatm avait le génie de réunir des étudiants de tous les campus de l’université d’une part et d’autre part des étudiants béninois et ceux venant d’autres pays africains : l’incarnation d’un panafricanisme sportif. Il confia aussi qu’« aux côtés d’autres universités privées de la place comme l’Université polytechnique internationale du Bénin (Upib), l’Ecole d’enseignement supérieur et professionnel(Esep -Le Berger), de Pigier, de Véréchaguine pour ne citer qu’elles, l’Uatm est sortie vainqueur de la compétition en battant en finale l’Esep ». « Nous avons participé ensuite à une autre compétition qui a regroupé durant le mois de décembre 2007 sur le campus de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), cette dernière, Véréchaguine, University Lagos (Unilag), et une équipe composée des étudiants gabonais du Bénin. Et une fois encore l’équipe de basket-ball de l’Uatm a remporté la compétition avec en finale une victoire in extremis sur l’équipe nigériane. Celle-ci nous avait dominée dans les matches de poules », a-t-il poursuivi. Le West african university games (Waug) prévu pour l’année 2008 à Accra au Ghana devait connaître également la participation de l’Uatm. Mais la compétition a été reportée, malgré les fermes promesses sur sa tenue effective des organisateurs. Il a ainsi tenu à faire part du fait que « Monsieur AYI était prêt de nouveau à débourser plus d’un million de francs par joueur pour couvrir tous les frais des dix (10) joueurs que comptait l’équipe dans le cadre de cette compétition à Accra » Pour toutes les personnes intéressées par l’aventure passionnante de l’équipe de basket de l’Uatm a-t-il souligné « les activités de l’équipe de celle-ci reprennent dans les prochaines semaines. Une sélection comme à l’accoutumée est prévue pour le choix des nouveaux joueurs qui viendront apporter du leur à l’équipe déjà en place. »

« Doug Saga a fait de moi ce que je suis aujourd’hui »


FritzStone est étudiant en deuxième année de Communication d’entreprise à l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation). Au-delà de ces études, il a une passion. Votre journal s’est rapproché de lui pour en savoir plus à ce sujet. A battons rompu avec lui


Gasa-Infos : Tu consacres ta vie à quoi d’autres à part tes études en communication d’entreprise?

FritzStone : Je me passionne à la musique. J’y ai pris goût il y a une dizaine d’années. J’avais commencé par le football. Mais j’ai eu des ennuis de santé, notamment des blessures qui m’ont contraints à abandonner la carrière de footballeur.

Peux tu nous raconter tes débuts dans la musique ?

C’est à 14 ans je suis monté pour la première fois sur un podium pour interpréter une chanson de l’artiste ivoirien Bailly Spinto. A l’âge de 16 ans, j’ai commencé la chorégraphie. J’ai fait aussi des tournées un peu partout dans la sous région ouest africaine comme au Nigeria, au Togo, au Burkina-Faso et en Côte d’ivoire.

As-tu participé à des compétitions de musique ?

J’ai participé à un concours d’artistes en herbe, où deux fois de suite, j’ai été sacré meilleur artiste en herbe de la compétition. Depuis l’année 2004, j’ai entamé une carrière musicale avec à mon actif un certain nombre de concerts, deux vidéo-clips, et un prochain album auquel je mets les dernières touches.

Peut-on avoir plus de détails sur ces manifestations culturelles auxquelles tu as participé ?

Il y a eu d’abord les Koras scolaires à Porto-Novo où j’ai gagné le trophée du meilleur artiste en herbe. J’ai été aussi meilleur artiste en herbe pour « Podium vacances » quand cette compétition a été décentralisée entre autre sur Porto-Novo. C’était en 2004 et 2005.

Quel est le genre de musique que tu fais ?

Je touche à tout. Je fais de la musique moderne que j’ai basée sur le concept du coupé décalé cette musique d’origine congolaise, au quelle nos frères ivoiriens ont apporté la touche particulière qu’elle présente aujourd’hui.

L’album que tu prépares actuellement aura-t-il une particularité ?

Mon album aura toutes les couleurs, car tout le monde n’est pas fan du coupé décalé. Toutes les catégories de la population doivent y trouver leur compte.
Je veux donner de la joie aux gens. Je travaille aussi avec mon frère cadet pour la conception de cet album. Il fait du rap r’nb.

As-tu d’autres ambitions personnelles à partager avec nous ?

J’ai envie de créer un concept qui me soit propre. Je l’appelle déjà la « Fritz Stone mania ». Je veux faire parler de mon pays, à travers ma personne. Je pense aussi aux enfants qui sont en situation difficile à qui je veux apporter mon aide grâce aux fruits que je récolterai de ma carrière d’artiste.

Depuis que tu t’es engagé dans la musique, en tant que artiste en herbe pour le moment, quel est ton plus beau souvenir ?

Il y en a deux. Je me suis retrouvé lors d’une des compétitions auxquelles j’ai participé sur le même podium que Killabongo, l’ex membre du groupe « Extra-Musica ». Le second est relatif au jour où j’ai séjourné dans le même hôtel que Doug Saga. Ce monsieur, a fait son temps, et chacun a son avis personnel sur lui. Doug Saga a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, il m’a donné plus d’envie pour la chose et de croire profondément en ce que je fais.

Selon toi quelles sont les difficultés de ce métier ?

Actuellement, je gère seul ma carrière. J’ai le soutien de mes proches, qui aiment ce que je fais. Pour mes travaux en studio elles m’apportent ponctuellement une aide financière. Je lance un appel, aux promoteurs culturels et aux producteurs. Je leur demande d’aider les artistes en herbe comme moi qui ont déjà fait leurs preuves

Quel est ton dernier mot pour clôturer cet entretien ?

Je dirai à tout un chacun de nous de ne jamais perdre espoir et d’aller de l’avant.

Une formation, des emplois


Nous nous intéressons à la Licence professionnelle en biotechnologie et celle en agronomie. Les cours de ces différentes formations se tiennent respectivement sur les campus de Porto-Novo et d’Agla.



Pour beaucoup d’entre nous, le terme « biotechnologie » évoque les aliments génétiquement modifiés et le clonage. Mais ce vocable recouvre toute la diversité des techniques « informées » par les progrès de la microbiologie, de la biochimie, de la biologie cellulaire et moléculaire, du génie chimique, de l’informatique utilisées dans des procédés industriels extrêmement divers ; vaste domaine qui intéresse au premier plan l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique, la médecine et l’environnement. On estime à environ 5000 le nombre d’entreprise de biotechnologie dans le monde. Des observateurs affirment que la biotechnologie entre dans une phase de développement qui est comparable à celle des ordinateurs et de l’informatique connue dans les années 1970-1980. La croissance rapide de ce secteur offre de nombreuses possibilités de carrière dans la recherche et le contrôle de qualité, ainsi que l’administration et la gestion de l’information.
L’étudiant inscrit dans cette filière pourra acquérir des connaissances sur les produits alimentaires et les procédés de fabrication pour exercer diverses fonctions dans des industries alimentaires ou des sociétés d’ingénierie.Les perpectives professionnelles sont nombreuses.En entreprises des secteurs alimentaires, chimiques et pharmaceutique : la formation répond à un besoin important exprimé par les industriels qui souhaitent un niveau de qualification intermédiaire entre technicien et ingénieur. Selon l’organisation et la taille des entreprises, les fonctions occupées seront celles de responsable de production, responsable d’atelier ou de ligne de production.

Sur le campus d’Agla

L’Agro Uatm est un diplôme professionnel fortement multidisciplinaire. IL répond parfaitement aux besoins en compétences et de connaissances par les acteurs de développement en Afrique. Ce programme proposé en Licence Professionnelle vise à former des spécialistes dans le domaine des sciences et technologies agronomiques : production animale, production végétale.Les futurs ingénieurs formés deviendront :
des professionnels capables d’entreprendre et de diagnostiquer des problèmes de types agronomiques : production de qualité, systèmes de production et filières, protection et valorisation des ressources, impacts ;
des scientifiques appréhendent des processus complexes à diverses échelles, formés aux approches multidisciplinaires et au dialogue avec d’autres spécialistes ; des innovateurs appelés à concevoir de nouveaux modes de production et de gestion, de nouveau procédés, en réponse à divers défis majeurs comme nourrir la planète, allier alimentation et santé, réconcilier agriculture et environnement. Exploitations agricoles, ONG, conseils et ingénierie, enseignement et recherche, industries alimentaires et bio industries, sociétés de nutrition, contrôle et normalisation ainsi que tous autres secteurs de l’agriculture sont autant ‘opportunités pour les diplômés de cette filière.

Avoir un meilleur rendement grâce à l’apport des nouvelles technologies


Les résultats comptant pour les examens du Brevet de technicien supérieur (Bts) au Bénin et en Côte d’ivoire n’ont pas été probants pour la plupart des universités privées de notre pays. Après analyse des tenants et aboutissants de cet état de chose, Monsieur Théophane AYI, Président directeur général (Pdg) de l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation) a fait l’option de mettre à contribution dès cette année académique 2008-2009 les nouvelles technologies dans les cours dispensés pour les étudiants inscrits en deuxième année dans son université. Ce choix étant une nouveauté pour la plupart des étudiants, il a organisé une rencontre, il y a quelques semaines, pour leur présenter le déroulement des cours en e-learning.


Ce sont les étudiants inscrits en deuxième année sur le campus de Gbégamey de l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation) qui ont eu la primeur de cette démonstration de Monsieur AYI. Le e-learning consiste à faire suivre les cours en direct avec une présence virtuelle du professeur. C’est une projection d’une quinzaine de minute à chaque fois, qui sera répétée pendant plusieurs séances successives et ce sur une, deux semaines. Le professeur fait son cours de façon magistrale.
D’abord il fonde son choix sur les résultats enregistrés par l’établissement l’année écoulée. Il a aussi fait le constat qu’une partie importante de la génération des étudiants actuels est très peu enclin à consacrer le maximum de son temps au travail, alors que les parents payent des centaines de milliers de Fcfa pour leur formation chaque année. «Les jeunes aiment plus se distraire qu’apprendre. Cela peut prêter à sourire, mais il y a des étudiants qui ne savent ni bien lire, ni bien écrire. Si la situation en est arrivé à ce point, c’est à cause d’un certain laisser-aller au niveau des gouvernements successifs et ce même si je n’accuse personne » déclara t-il en substance. « Gasa paye chaque mois des millions pour les professeurs qui y font des cours, et a toujours donné plus de cours que toutes les universités privées du Bénin » a-t-il expliqué avant de poursuivre que « si vous ne savez pas lire, ni même écrire, que voulez vous apprendre ». Il exprimera ensuite aux étudiants présents, son désir d’avoir un très bon résultat pour le Bts 2009 et que pour cela il les fera travailler bien malgré eux. Les moyens, qu’ils soient financiers, matériels seront mis en place. Il faut signaler que la même chose a été faite dans les autres centres de l’Uatm.

Quelques interrogations

Les réactions des étudiants ont été globalement positives, même si quelques questions ont été posées à Monsieur AYI. L’une de ces questions portaient sur le fait que malgré ces projections, les étudiants pourraient toujours avoir des points d’ombre, donc des questions à poser au professeur. « Rassurez vous, il est prévu que à la fin de son programme et ce grâce au e-learning, il vienne deux ou trois fois pour répondre à vos questions, faire des séances de travaux dirigés avec vous » répond le Pdg. Une autre question portait sur le suivi effectif des cours par les étudiants. Il est à craindre un fort taux d’absentéisme, car certains étudiants se diront qu’ils ont compris le cours dès les premières projections. « J’ai eu une séance de travail avec les responsables à divers niveaux des campus de l’université. Des décisions ont été prises pour réprimer tous ces cas d’absence sans justification des étudiants. N’oubliez pas le règlement intérieur de l’établissement. Tout étudiant comptabilisant 40 absences, ne sera pas présenté par l’Uatm au Bts » a encore répondu le Patron de Gasa. Il finira par confier que « les cours e-learning seront sanctionnés par des évaluations. A la fin du premier module, un partiel sera fait et un étudiant qui n’aura pas un minimum de 12 de moyenne ne suivra par le deuxième module et ce jusqu’à ce qu’il ait satisfait aux conditions que je viens d’évoquer. C’est pour vous dire que le système n’est pas du tout défaillant, même si pour certains c’est du cinéma. »

Une expérience vécue

Mon nom c’est E. Je suis étudiante à l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation) dans une filière dont je tais le nom par souci de discrétion. J’ai vécue il y a quelques semaines de cela, une expérience sur laquelle je m’interroge jusqu’à l’heure actuelle. C’est pourquoi, j’ai tenue à le partager avec vous, car j’ai besoin d’être conseillé.
Mes parents sont divorcés. Depuis, chacun mène sa vie de son côté. Ils ont eu ensemble deux filles, c'est-à-dire ma sœur et moi. Je suis l’aînée de la famille et nous vivons avec notre mère. Voici l’histoire. Avec ma sœur nous avons rendu une visite à notre père. Il n’était pas prévu que nous allons la nuit dans la maison de notre père. Il est le directeur de cabinet d’un ministère du pays. Il était absent de la maison depuis deux jours à cause d’une mission à l’intérieur du pays. Il était prévu qu’il descende dans l’après-midi du jour où nous lui avons rendu visite. Dans l’attente de son arrivée, son beau-fils qui était seul dans la maison, nous mit à l’aise, ma sœur et moi. C’est le fils de la nouvelle femme de notre père. Celle-ci étant aussi en voyage, mais à l’extérieur du pays. Vers le début de la soirée, notre père nous annonça par le biais du téléphone qu’il ne reviendra que le lendemain matin. Il nous demanda de passer la nuit chez lui. Il tenait à nous voir dès son retour très tôt le matin.
Alors le grand frère, car je considère le beau-fils de notre père ainsi, décida que nous allions passer la nuit dans sa chambre. Avant de me coucher, je pensais qu’il allait laisser ma sœur et moi dormir dans son lit et lui dans le canapé. Mais hélas ce ne fut pas le cas. A ma grande surprise ce fut ma sœur qui s’était couché dans le canapé. Alors, je fus obligé de partager le même lit avec lui. Au beau milieu de la nuit, je sentis qu’il me caressait, j’ai failli me réveiller en sursaut. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai gardé mon calme. Ces caresses devinrent plus insistantes. C’est alors que j’ai commencé par me débattre car j’ai tout de suite déduis qu’il voulait coucher avec moi. Il n’a pas pu atteindre son objectif. J’en étais bouleversée, je n’ai pas pu fermer l’œil durant le reste de la nuit. Certes, il n’a pas couché avec moi mais il cherchera toujours à satisfaire son désir.
Alors je pris la résolution de ne plus aller là-bas. Mais que dire à maman quand elle va m’envoyer là-bas et que j’allais refuser. N’irait-elle pas tout raconter à mon père, dès que je me confierai à elle ? Pourrais-je dire la vérité sans créer des conflits entre mon soi-disant grand frère et son beau-père qui est mon géniteur ?

Je ne sais plus où j’en suis et je m’en remets à vous.

J’attends impatiemment vos conseils. Merci beaucoup.

« Que pensez-vous de l’avortement ? », la question du mois…

Les points de vue sont partagés sur le sujet de l’avortement. La loi l’interdit au Bénin et ce quelque soit les circonstances. Les interdits religieux s’y mêlent aussi. Mais il y a l’influence de l’extérieur. Ailleurs, l’interdit de la loi ajouté à celui de la société s’est adouci. Pensons aux pays occidentaux, où l’interruption d’une grossesse est autorisée par la loi depuis plusieurs décennies. Au Togo, l’avortement est autorisé si par exemple la femme est tombée enceinte après un viol. Une avancée ou une régression ?
Quelques étudiants nous font part de leurs avis sur l’avortement.

Amoussou Yolande, (2è année Marketing et action commerciale)
(MAC 2)(Uatm-Gasa Formation)

D’une manière générale, l’avortement est l’expulsion du fœtus avant le terme de la grossesse. Certaines femmes y sont contraintes pour des raisons économiques. Remarquons qu’il se pratique en milieu estudiantin. Les étudiants entre eux ou non ont des relations sexuelles et avortent en cas de grossesse non désirée. Mais je pense que c’est mal de se faire avorter.

Mauricette Josée, (2è année Marketing et action commerciale)
(MAC 2) (Uatm-Gasa Formation)

L’avortement n’est pas toujours un infanticide. La personnalité humaine ne vient qu’au moment où se forme le système nerveux central, la conscience. En cas de maternité involontaire, il nous semble que notre responsabilité est d’avorter car nous refusons de donner naissance à un enfant non désiré dont nous ne pourrions pas réellement nous occuper. En effet, si le premier milieu indispensable est l’utérus maternel, la famille et la société jouent un rôle déterminant dans le développement de l’enfant. C’est pourquoi je pense que seules les femmes peuvent décider de garder un enfant et qu’elles doivent être libres d’avorter si elles en prennent la décision.
L’interruption de grossesse est un crime horrible, car commis sur un faible qui ne peut se défendre, un être qui avait droit à la vie.



Marvin N’sondé Bahomissa, (2è année Communication d’entreprise) (CE 2) (Uatm-Gasa Formation)

L’avortement est par définition l’expulsion provoquée de l’embryon ou du fœtus, avant qu’il soit viable. Cet acte est cruel et abominable. C’est pourquoi il est formellement prohibé ; donc pour cause d’avortement on peut courir en temps normal le risque d’une poursuite judiciaire.
L’avortement clandestin peut avoir des conséquences telle que l’infertilité voire même la mort de celle qui avorte. J’exhorte alors filles et femmes à prendre les précautions nécessaires afin d’éviter l’Interruption volontaire de grossesse (Ivg), par exemple les consultations médicales régulières en cas de grossesse.

Tirbuce Vidjinnangni, (1ère année Communication d’entreprise) (CE 1)
(Uatm-Gasa Formation)

Au prime abord, l’avortement est un acte volontaire par lequel on met fin à une grossesse. Il consiste en la prise de pilules ou toute autre substance et ou par curettage (6 à 7 mois en cas de malformation ou maladie atteignant le fœtus).
C’est un phénomène qui s’observe chez nos camarades élèves et étudiantes en particulier. Ces dernières ayant eu des relations sexuelles non protégées tombent grosses, se font avorter, car ne pouvant pas assumer une telle responsabilité. Nombreuses sont les conséquences parmi lesquelles on a :
-sur le plan scolaire, la perturbation dans les études entraînant un échec
-sur le plan moral, des troubles psychologiques, si elle a été forcée
-au plan physique, la stérilité, la ménopause précoce, la bouchure des trompes…
Pour éviter l’avortement il faut :
-avoir des relations sexuelles protégées
-éviter d’avoir des rapports intimes dans sa période de fécondité
-mettre au monde l’enfant en cas de grossesse

Ghislaine Paula Adikpeto (1ère année Finances comptabilité gestion)
(FCG 1) (Uatm-Gasa Formation)

L’avortement en milieu estudiantin est un fait réel et fréquent. Les jeunes étudiants qui fréquentent nos universités vivent dans des conditions difficiles. L’étudiant est alors obligé de donner le meilleur de lui pour faire face aux exigences de notre système éducatif. Après l’effort, le réconfort dit-on, le jeune étudiant se permet souvent quelques moments de plaisirs et d’évasion.
Lorsque l’envie sexuelle se faire ressentir lors de ces moments festifs, sans la moindre précaution, il va l’assouvir. Conséquence : celle qui lui permet de satisfaire ce besoin, étudiante comme lui se retrouve enceinte. Une grossesse qu’on qualifie d’indésirable. C’est de cette façon que nous jeunes, nous nous retrouvons très souvent dans une telle situation. Mais les étudiants étant incapables de supporter les charges d’un enfant, l’avortement devient alors l’ultime et facile recours. Avec un peu de moyens financiers, certains se payent les services d’un médecin, et dans ce cas le risque de complication est très minime. En revanche ceux qui sont démunis de moyens se font avorter dans des conditions peu recommandables. La conséquence est la perte en vie humaine.

Justin Houndonougbo, (Licence Banque Finances Assurance) (Uatm-Gasa Formation)
L’avortement est malheureusement un phénomène qu’on constate de plus en plus de nos jours dans le monde scolaire et estudiantin. La conscientisation des jeunes populations s’avère indispensable pour réduire considérablement le taux de grossesse indésirée. Les jeunes filles qui ne voudraient pas d’une grossesse indésirée doivent veiller à avoir des rapports sexuels protégés. L’avortement est un crime en ce sens qu’il ôte la vie à un être conçu. C’est un crime qui doit être sanctionné sévèrement. Une personne qui se retrouve enceinte est censée avoir conscience de la chose et ne doit prétendre en aucun cas vouloir avorter.

Les filières d'études


L’Uatm-Gasa Formation au terme d’un certain nombre d’années d’études délivre des diplômes tel que le Diplôme de technicien supérieur (Dts), le Diplôme universitaire de technologie (Dut), la Licence, le Master à ces étudiants. Les formations universitaires sont organisées de la façon suivante pour le Dts et la Licence professionnelle.


A l’Uatm les filières du Diplôme de technicien supérieur (Bts) sont regroupées en deux secteurs : le secteur tertiaire et celui industriel. Le premier concerne entre autre la comptabilité et la gestion, lemanagement des ressources humaines, la communication d’entreprise, le marketing et l’action commerciale pour ne citer qu’elles.Le secteur industriel fait référence aux filières, d’électronique, d’électrotechnique, de chimie alimentaire et contrôle de qualité, informatique industrielle et maintenance etc.

Les licences professionnelles

Pour ce diplôme les filières sont organisées en UFR. On en compte quatre : l'UFR Sciences Economiques et de Gestion,ensuite l'UFR des Sciences et Techniques,puis l'UFR Sciences Agronomiques et l'UFR Sciences Juridiques et Politiques.Chacune de ces UFR forment pour des licences professionnelles dans différents domaines. Ces derniers sont relatifs à l’Administration et la gestion des entreprises, au Génie électrique et informatique, au Génie logiciel et développement, à l’Agronomie, et aux Sciences juridiques. Ces licences sont déclinées en option. A titre d’exemple, les options de la Licence en Administration et gestion des entreprises sont le Marketing et commerce international,le Management Général et Gestion des Ressources Humaines, la Gestion du secteur non marchand et entrepreneuriat,la Finance Comptabilité et audit, et enfin Banque, Finance et Assurance.
La licence en Sciences juridiques et politiques a des options telle que :Communication et relations internationales,Droit privé. Il est à noter que certaines de ces licences sont reconnues par le Cames. Il s’agit de la licence professionnelle en Génie électrique et informatique (Option Réseaux informatiques et télécommunications) et de celle en Sciences juridiques et politiques (Option Communication et relations internationales).

Une ancienne étudiante de l’Uatm-Gasa Formation, nous raconte ses années d’études.


Je me nomme Armelle APITHY. J’ai fait deux années à Gasa Formation, et j’en suis sortie titulaire d’un Brevet de technicien supérieur (Bts) en Marketing et action commerciale (Mac). Avec le recul et sans déformé aucun fait, nous étions en parfaite entente, que ce soit entre garçons et filles. Et avec les profs, c’était tout à fait relax. Les cours se dispensaient avec une certaine pression certes, mais on s’en sortait. Tous mes professeurs m’ont marqué, principalement mon professeur de Fondement et concept marketing (Fcm), Mr BOYI Bonaventure qui agrémentait fréquemment ces cours de blagues qui sont encore dans ma mémoire. L’autre professeur est Monsieur AKUESSON Henri Corneille qui nous dispensait des cours en Actions commerciales appliquées (Aca) et qui malheureusement nous a quitté fin 2007. Je suis actuellement Télé conseillère à Media contact Bénin (Mcb) et ce depuis quelques mois. C’est l’unique centre d’appels que nous avons aujourd’hui au Bénin. C’est un métier qui est tout nouveau chez nous bien qu’il existe depuis plusieurs années dans des pays comme le Maroc, le Sénégal, l’Ile Maurice. Il faut avoir constamment le casque aux oreilles toute la journée de travail. C’est stressant, mais impressionnant et passionnant à la fois. Concrètement le Télé conseiller est celui qui peut recevoir et émettre des appels avec un ordinateur paramétré pour servir à cela. Je dois vous avouer que à Gasa Formation, c’est l’habillement qu’on nous impose qui m’a marqué. Certains s’y soumettent bien malgré eux, mais en y réfléchissant cela nous permet d’être aptes pour le marché de l’emploi. Dés l’université on apprend à s’habiller correctement, tout comme si on travaillait déjà dans une entreprise. J’ai été aussi séduite par la qualité des cours qui nous étaient dispensés et par les séances de travaux dirigés qui étaient destinés à nous préparer valablement. Et enfin par la disponibilité de monsieur AYI qui passait régulièrement dans nos salles et s’informait de tout. Je tiens à remercier toute l’équipe de Gasa-Infos pour avoir initier ce journal pour Gasa Formation, et monsieur Théophane AYI pour tous les efforts qu’il déploie pour la jeunesse africaine.

A la rencontre de la communauté gabonaise

Les étudiants inscrits à l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation) viennent de divers horizons. Un important contingent vient de pays de l’Afrique centrale. On peut citer à titre d’exemple, le Tchad, la République Centrafricaine, le Cameroun, le Congo Brazzaville, et le Gabon. A des milliers de kilomètres de leurs contrées d’origine, les étudiants gabonais nous parlent de leur nouveau cadre de vie.


C’est le début de l’après-midi. Nous sommes sur l’esplanade du stade de l’amitié. L’atmosphère quotidienne de ce lieu relativement bruyante fut amplifiée par la présence de plusieurs dizaines de personnes. C’est une rencontre de réjouissance entre les étudiants de la communauté gabonaise de l’Uatm-Gasa Formation. Nous nous approchons du président par intérim de la communauté. Taille largement au dessus de la moyenne, il porte une tenue décontractée indiquée pour la circonstance. C’est N’Guema Ginola. Il parle de la vie des étudiants gabonais de l’université dont il est le porte-voix. Il explique que cette communauté se porte bien et que leur intégration est bonne. Il justifie le choix d’étudier à l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation) par la recommandation de leurs compatriotes qui les ont précédés en tant que étudiants de la même université. Ces derniers ayant été satisfaits par leurs études dans ladite université. Il juge l’accueil des Béninois tout à fait correct, même si le départ du pays les oblige à se reconstruire un tout autre univers. Il a fallu selon lui s’adapter aussi à la langue « Fon » majoritairement parlé à Cotonou. Et le hic est que certains professeurs parlent de temps en temps la même langue lorsqu’ils font cours. « Cela me met personnellement mal à l’aise des fois, mais je m’y adapte et c’est ce que je conseille aussi à mes compatriotes » déclare t-il. Envoyés pour la plupart par l’Etat gabonais, leurs inscriptions dans les filières se font en fonction du marché du travail gabonais. Ils sont présents pour leur grande majorité dans des filières comme le Management des ressources humaines (Mrh), Marketing et action commerciale (Mac), Tourisme hôtellerie (Th). Il les évalue à un peu plus de soixante, dont un certain nombre retourneront à première vue au Gabon à la fin de leurs études et ce à cause du Salaire minimum interprofessionnel garantie qui est élevé dans leurs pays.

Jacques Gbaddy : « L’étudiant béninois est très respectueux … et curieux »


Votre journal se propose au travers de cette rubrique de donner la parole à l’un des professeurs internationaux parmi tant d’autres qui donnent des cours à l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation). Son nom : Jacques Gbaddy de nationalité ivoirienne.

Gasa Infos

Que faites vous dans la vie ?

Jacques Gbaddy

Je suis formateur de formateurs à l'Institut Pédagogique National pour l'Enseignement Technique et Professionnel. Je suis titulaire d'un diplôme d'ingénieur concepteur en techniques commerciales et publicitaires à l'Inset d'Abidjan Côte d'Ivoire. Marié et père de cinq enfants. Je suis dans la formation supérieure depuis 1986.

Quelle est votre spécialité ?

Je suis spécialiste en communication publicitaire

Quels sont les étudiants concernés par votre cours ?

Il s'agit de ceux des 1ères et 2ème année Bts. J'aurais bien voulu partager mon expérience avec les étudiants de licence et de master, mais l'occasion ne m'est pas encore offerte.

Qu’est ce qui vous a incité à travailler pour l’Uatm-Gasa Formation ?

Etant entendu que les étudiants de Gasa Formation préparent le Bts ivoirien, il est clair que dès ma sollicitation par Monsieur AYI, Président fondateur de l'Uatm-Gasa Formation, j'ai compris qu'il y avait un chalenge à relever. Connaissant la rigueur du fondateur et son souci permanent de donner une bonne formation technique et scientifique aux jeunes béninois, j'ai éprouvé le besoin de m'associer à lui pour réussir avec lui le pari de leadership sur le territoire béninois et pourquoi pas dans la sous région

Depuis quand le faites vous ?

Avec Gasa Formation, je suis dans ma troisième année universitaire.

Quelles sont les impressions que vous avez depuis que vous venez dispenser des cours aux étudiants de l’université ?

La première impression est la discipline collective. En effet l'étudiant béninois est très respectueux. Je le dis en comparaison aux étudiants de mon pays. Est-ce parce que je suis un consultant étranger? La deuxième impression et non des moindres est la curiosité de l'étudiant béninois. Il cherche à comprendre, a percé les mystères. Ce qui est négatif est qu'il a des difficultés dans le maniement de la langue française.

L’enseignement supérieur en Côte d’ivoire et celui du Bénin ont-ils des similitudes ?

C'est justement cette similitude qui nous a permis de nous intégrer facilement.

Selon vous, qu’est-ce qui manque à l’enseignement supérieur au Bénin ?

Je n'ai que huit semaines d'enseignement au Bénin. Il serait donc très prétentieux pour moi de dire connaître l'enseignement supérieur au Bénin au point d'en relever les insuffisances

Avez-vous un dernier mot à ajouter ?

Je voudrais dire aux étudiants béninois et singulièrement à ceux de Gasa Formation de ne pas se décourager encore moins désespérer du Bts ivoirien au regard des résultats de l'année dernière. Ce résultat ne fait que crédibiliser le diplôme et nous oblige tous (Administration, Enseignants et étudiants) à redoubler d'efforts et à mobiliser nos intelligences pour relever ensemble le défi de l'excellence.

Editorial (Dans le pas des pionniers)

L’entame d’une nouvelle année rime avec la formulation des vœux. Bonne année à vous chers camarades étudiants. Mais c’est aussi le moment que l’équipe de Gasa Infos a choisi pour la toute première parution de ce journal. C’est un mensuel qui se propose d’informer d’une autre manière sur l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation). Une information autre que celle déjà disponible sur les filières grâce aux prospectus. Car il ne fallait pas s’arrêter à cette seule donnée. C’est la vision des étudiants qui composent l’équipe du journal. Nous nous inscrivons dans la droite ligne de nos aînés de la presse universitaire. Les pionniers ont été entre autre sur le campus d’Abomey-Calavi, Radio Univers, le journal « Le Héraut » qui sont rejoint dans cette mission d’informer depuis quelques années par « Le Révélateur ». Ils se sont échinés au gré des moyens modestes dont ils disposaient à proposer en support papier l’actualité de l’Université d’Abomey-Calavi qui forment un nombre important des cadres de notre pays. L’apport indéniable de ces différents organes à la presse béninoise n’est plus à démontrer. Bon nombre des journalistes qui dès les années 90 sont entrés par le biais de la presse écrite et audiovisuelle dans la vie de nos concitoyens ont pris par là. Depuis plus d’une dizaine d’années l’Uatm naguère Gasa Formation a pris une bonne place dans le peloton de tête des universités privées du Bénin. Il est à cheval sur quatre centres (Gbégamey, Agla, Akpakpa, Porto-Novo). Des milliers d’étudiants s’y côtoient, de même que des professeurs. Venus d’ici ou d’ailleurs ces personnes se sont inscrites dans la dynamique de la formation universitaire qui constitue la première mission de ce centre d’instruction. Il fallait donc au-delà des études, un creuset qui permette à ces différentes composantes de la vie de l’Uatm de s’exprimer d’une part, et de parler de l’actualité de l’université d’autre part. D’où Gasa Infos. Les différentes rubriques que vous découvrirez dans les prochaines pages s’inscrivent dans cette logique. Elles n’ont pas la prétention d’aborder tous les aspects. Il a fallu faire des choix afin que le produit Gasa Infos soit le mieux. Comme le dit, un dicton populaire, « c’est en forgeant qu’on devient forgeron ». La tâche que nous nous sommes assignés est exaltante. Vos remarques et vos suggestions sont attendues. Considérez ce mensuel comme le votre. Les interrogations de chaque étudiant sur les diplômes, notamment sur l’accréditation de ces derniers par le Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (Cames), le système Licence Master Doctorat (Lmd), et ses avantages ... Voilà autant de sujets qui trouveront leurs places dans les parutions des prochains mois. Rassurez vous, on ne s’arrêtera pas là. Notre vœu est que chacun puisse trouver du sien dans ce mensuel. Que ce soit en terme d’informations relatives aux études, aux activités des étudiants en dehors de l’université, ou de discussions sur des problèmes de société.
Nous vous souhaitons une fois encore une bonne année. Une attitude positive face à tous les évènements est la clé pour que tous vos vœux deviennent réalité. Bonne découverte à vous.