jeudi 22 janvier 2009

A la rencontre de la communauté gabonaise

Les étudiants inscrits à l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation) viennent de divers horizons. Un important contingent vient de pays de l’Afrique centrale. On peut citer à titre d’exemple, le Tchad, la République Centrafricaine, le Cameroun, le Congo Brazzaville, et le Gabon. A des milliers de kilomètres de leurs contrées d’origine, les étudiants gabonais nous parlent de leur nouveau cadre de vie.


C’est le début de l’après-midi. Nous sommes sur l’esplanade du stade de l’amitié. L’atmosphère quotidienne de ce lieu relativement bruyante fut amplifiée par la présence de plusieurs dizaines de personnes. C’est une rencontre de réjouissance entre les étudiants de la communauté gabonaise de l’Uatm-Gasa Formation. Nous nous approchons du président par intérim de la communauté. Taille largement au dessus de la moyenne, il porte une tenue décontractée indiquée pour la circonstance. C’est N’Guema Ginola. Il parle de la vie des étudiants gabonais de l’université dont il est le porte-voix. Il explique que cette communauté se porte bien et que leur intégration est bonne. Il justifie le choix d’étudier à l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation) par la recommandation de leurs compatriotes qui les ont précédés en tant que étudiants de la même université. Ces derniers ayant été satisfaits par leurs études dans ladite université. Il juge l’accueil des Béninois tout à fait correct, même si le départ du pays les oblige à se reconstruire un tout autre univers. Il a fallu selon lui s’adapter aussi à la langue « Fon » majoritairement parlé à Cotonou. Et le hic est que certains professeurs parlent de temps en temps la même langue lorsqu’ils font cours. « Cela me met personnellement mal à l’aise des fois, mais je m’y adapte et c’est ce que je conseille aussi à mes compatriotes » déclare t-il. Envoyés pour la plupart par l’Etat gabonais, leurs inscriptions dans les filières se font en fonction du marché du travail gabonais. Ils sont présents pour leur grande majorité dans des filières comme le Management des ressources humaines (Mrh), Marketing et action commerciale (Mac), Tourisme hôtellerie (Th). Il les évalue à un peu plus de soixante, dont un certain nombre retourneront à première vue au Gabon à la fin de leurs études et ce à cause du Salaire minimum interprofessionnel garantie qui est élevé dans leurs pays.

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