jeudi 22 janvier 2009

« Doug Saga a fait de moi ce que je suis aujourd’hui »


FritzStone est étudiant en deuxième année de Communication d’entreprise à l’Université africaine de technologie et de management (Uatm-Gasa Formation). Au-delà de ces études, il a une passion. Votre journal s’est rapproché de lui pour en savoir plus à ce sujet. A battons rompu avec lui


Gasa-Infos : Tu consacres ta vie à quoi d’autres à part tes études en communication d’entreprise?

FritzStone : Je me passionne à la musique. J’y ai pris goût il y a une dizaine d’années. J’avais commencé par le football. Mais j’ai eu des ennuis de santé, notamment des blessures qui m’ont contraints à abandonner la carrière de footballeur.

Peux tu nous raconter tes débuts dans la musique ?

C’est à 14 ans je suis monté pour la première fois sur un podium pour interpréter une chanson de l’artiste ivoirien Bailly Spinto. A l’âge de 16 ans, j’ai commencé la chorégraphie. J’ai fait aussi des tournées un peu partout dans la sous région ouest africaine comme au Nigeria, au Togo, au Burkina-Faso et en Côte d’ivoire.

As-tu participé à des compétitions de musique ?

J’ai participé à un concours d’artistes en herbe, où deux fois de suite, j’ai été sacré meilleur artiste en herbe de la compétition. Depuis l’année 2004, j’ai entamé une carrière musicale avec à mon actif un certain nombre de concerts, deux vidéo-clips, et un prochain album auquel je mets les dernières touches.

Peut-on avoir plus de détails sur ces manifestations culturelles auxquelles tu as participé ?

Il y a eu d’abord les Koras scolaires à Porto-Novo où j’ai gagné le trophée du meilleur artiste en herbe. J’ai été aussi meilleur artiste en herbe pour « Podium vacances » quand cette compétition a été décentralisée entre autre sur Porto-Novo. C’était en 2004 et 2005.

Quel est le genre de musique que tu fais ?

Je touche à tout. Je fais de la musique moderne que j’ai basée sur le concept du coupé décalé cette musique d’origine congolaise, au quelle nos frères ivoiriens ont apporté la touche particulière qu’elle présente aujourd’hui.

L’album que tu prépares actuellement aura-t-il une particularité ?

Mon album aura toutes les couleurs, car tout le monde n’est pas fan du coupé décalé. Toutes les catégories de la population doivent y trouver leur compte.
Je veux donner de la joie aux gens. Je travaille aussi avec mon frère cadet pour la conception de cet album. Il fait du rap r’nb.

As-tu d’autres ambitions personnelles à partager avec nous ?

J’ai envie de créer un concept qui me soit propre. Je l’appelle déjà la « Fritz Stone mania ». Je veux faire parler de mon pays, à travers ma personne. Je pense aussi aux enfants qui sont en situation difficile à qui je veux apporter mon aide grâce aux fruits que je récolterai de ma carrière d’artiste.

Depuis que tu t’es engagé dans la musique, en tant que artiste en herbe pour le moment, quel est ton plus beau souvenir ?

Il y en a deux. Je me suis retrouvé lors d’une des compétitions auxquelles j’ai participé sur le même podium que Killabongo, l’ex membre du groupe « Extra-Musica ». Le second est relatif au jour où j’ai séjourné dans le même hôtel que Doug Saga. Ce monsieur, a fait son temps, et chacun a son avis personnel sur lui. Doug Saga a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, il m’a donné plus d’envie pour la chose et de croire profondément en ce que je fais.

Selon toi quelles sont les difficultés de ce métier ?

Actuellement, je gère seul ma carrière. J’ai le soutien de mes proches, qui aiment ce que je fais. Pour mes travaux en studio elles m’apportent ponctuellement une aide financière. Je lance un appel, aux promoteurs culturels et aux producteurs. Je leur demande d’aider les artistes en herbe comme moi qui ont déjà fait leurs preuves

Quel est ton dernier mot pour clôturer cet entretien ?

Je dirai à tout un chacun de nous de ne jamais perdre espoir et d’aller de l’avant.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire