jeudi 22 janvier 2009

« Que pensez-vous de l’avortement ? », la question du mois…

Les points de vue sont partagés sur le sujet de l’avortement. La loi l’interdit au Bénin et ce quelque soit les circonstances. Les interdits religieux s’y mêlent aussi. Mais il y a l’influence de l’extérieur. Ailleurs, l’interdit de la loi ajouté à celui de la société s’est adouci. Pensons aux pays occidentaux, où l’interruption d’une grossesse est autorisée par la loi depuis plusieurs décennies. Au Togo, l’avortement est autorisé si par exemple la femme est tombée enceinte après un viol. Une avancée ou une régression ?
Quelques étudiants nous font part de leurs avis sur l’avortement.

Amoussou Yolande, (2è année Marketing et action commerciale)
(MAC 2)(Uatm-Gasa Formation)

D’une manière générale, l’avortement est l’expulsion du fœtus avant le terme de la grossesse. Certaines femmes y sont contraintes pour des raisons économiques. Remarquons qu’il se pratique en milieu estudiantin. Les étudiants entre eux ou non ont des relations sexuelles et avortent en cas de grossesse non désirée. Mais je pense que c’est mal de se faire avorter.

Mauricette Josée, (2è année Marketing et action commerciale)
(MAC 2) (Uatm-Gasa Formation)

L’avortement n’est pas toujours un infanticide. La personnalité humaine ne vient qu’au moment où se forme le système nerveux central, la conscience. En cas de maternité involontaire, il nous semble que notre responsabilité est d’avorter car nous refusons de donner naissance à un enfant non désiré dont nous ne pourrions pas réellement nous occuper. En effet, si le premier milieu indispensable est l’utérus maternel, la famille et la société jouent un rôle déterminant dans le développement de l’enfant. C’est pourquoi je pense que seules les femmes peuvent décider de garder un enfant et qu’elles doivent être libres d’avorter si elles en prennent la décision.
L’interruption de grossesse est un crime horrible, car commis sur un faible qui ne peut se défendre, un être qui avait droit à la vie.



Marvin N’sondé Bahomissa, (2è année Communication d’entreprise) (CE 2) (Uatm-Gasa Formation)

L’avortement est par définition l’expulsion provoquée de l’embryon ou du fœtus, avant qu’il soit viable. Cet acte est cruel et abominable. C’est pourquoi il est formellement prohibé ; donc pour cause d’avortement on peut courir en temps normal le risque d’une poursuite judiciaire.
L’avortement clandestin peut avoir des conséquences telle que l’infertilité voire même la mort de celle qui avorte. J’exhorte alors filles et femmes à prendre les précautions nécessaires afin d’éviter l’Interruption volontaire de grossesse (Ivg), par exemple les consultations médicales régulières en cas de grossesse.

Tirbuce Vidjinnangni, (1ère année Communication d’entreprise) (CE 1)
(Uatm-Gasa Formation)

Au prime abord, l’avortement est un acte volontaire par lequel on met fin à une grossesse. Il consiste en la prise de pilules ou toute autre substance et ou par curettage (6 à 7 mois en cas de malformation ou maladie atteignant le fœtus).
C’est un phénomène qui s’observe chez nos camarades élèves et étudiantes en particulier. Ces dernières ayant eu des relations sexuelles non protégées tombent grosses, se font avorter, car ne pouvant pas assumer une telle responsabilité. Nombreuses sont les conséquences parmi lesquelles on a :
-sur le plan scolaire, la perturbation dans les études entraînant un échec
-sur le plan moral, des troubles psychologiques, si elle a été forcée
-au plan physique, la stérilité, la ménopause précoce, la bouchure des trompes…
Pour éviter l’avortement il faut :
-avoir des relations sexuelles protégées
-éviter d’avoir des rapports intimes dans sa période de fécondité
-mettre au monde l’enfant en cas de grossesse

Ghislaine Paula Adikpeto (1ère année Finances comptabilité gestion)
(FCG 1) (Uatm-Gasa Formation)

L’avortement en milieu estudiantin est un fait réel et fréquent. Les jeunes étudiants qui fréquentent nos universités vivent dans des conditions difficiles. L’étudiant est alors obligé de donner le meilleur de lui pour faire face aux exigences de notre système éducatif. Après l’effort, le réconfort dit-on, le jeune étudiant se permet souvent quelques moments de plaisirs et d’évasion.
Lorsque l’envie sexuelle se faire ressentir lors de ces moments festifs, sans la moindre précaution, il va l’assouvir. Conséquence : celle qui lui permet de satisfaire ce besoin, étudiante comme lui se retrouve enceinte. Une grossesse qu’on qualifie d’indésirable. C’est de cette façon que nous jeunes, nous nous retrouvons très souvent dans une telle situation. Mais les étudiants étant incapables de supporter les charges d’un enfant, l’avortement devient alors l’ultime et facile recours. Avec un peu de moyens financiers, certains se payent les services d’un médecin, et dans ce cas le risque de complication est très minime. En revanche ceux qui sont démunis de moyens se font avorter dans des conditions peu recommandables. La conséquence est la perte en vie humaine.

Justin Houndonougbo, (Licence Banque Finances Assurance) (Uatm-Gasa Formation)
L’avortement est malheureusement un phénomène qu’on constate de plus en plus de nos jours dans le monde scolaire et estudiantin. La conscientisation des jeunes populations s’avère indispensable pour réduire considérablement le taux de grossesse indésirée. Les jeunes filles qui ne voudraient pas d’une grossesse indésirée doivent veiller à avoir des rapports sexuels protégés. L’avortement est un crime en ce sens qu’il ôte la vie à un être conçu. C’est un crime qui doit être sanctionné sévèrement. Une personne qui se retrouve enceinte est censée avoir conscience de la chose et ne doit prétendre en aucun cas vouloir avorter.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire